Handicap et déplacement

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Ce n’est pas (encore) une pratique courante d’inclure les personnes handicapées, dans les situations de catastrophe ou de déplacement, parmi les groupes considérés comme particulièrement vulnérables et nécessitant une réponse ciblée – en dépit de l’estimation que jusqu’à une dixième des personnes déplacées auront un handicap.

Les 27 articles illustrant le thème principal de ce numéro de RMF expliquent pourquoi les personnes handicapées déplacées devraient faire l’objet d’une attention particulière et mettent en avant quelques initiatives qui ont été adoptées (au niveau local ou mondial) pour changer les mentalités et les pratiques, afin que leur vulnérabilité soit reconnue, que leurs voix se fassent entendre - et que les réponses deviennent inclusives.

Ce numéro comprend également un mini-dossier (de quatre articles) sur le Brésil et cinq articles généraux. Il est publié aussi en anglais, arabe et espagnol; le mini-dossier sur le Brésil est également disponible en portugais (grâce à l'UNHCR Brésil).

En produisant ce numéro, c’est à nous-mêmes que nous avons aussi lancé un défi : celui de rendre RMF plus accessible aux personnes souffrant de déficience visuelle. Nous avons reçu de nombreux conseils nous expliquant comment relativement peu de travail sur la présentation de RMF peut le rendre plus accessible en ligne. Tous les articles de ce numéro sont disponibles en ligne en format PDF et Word et (en anglais) en tant que fichiers audio. Notre site internet fournit aussi des liens vers des logiciels qui peuvent être téléchargés pour faciliter l’accessibilité.

Différentes options de téléchargement sont disponibles sur le côté : téléchargez le numéro complet au format PDF, ou allez à la « Table des matières » pour consulter ou télécharger les articles individuellement. Nous vous encourageons à faire circuler ou reproduire tout article dans sa totalité, mais nous vous prions de citer en référence http://www.migrationforcee.org/handicap/

Les copies imprimées de RMF sont gratuites. Si vous souhaitez reçevoir une copie imprimée pour votre organisation, ou de multiples copies pour les distribuer à vos partenaires et responsables politiques/décideurs, ou pour les utiliser lors de conférences ou d'ateliers, veuillez contacter les Rédacteurs en chef sur : fmr@qeh.ox.ac.uk. N'oubliez pas de nous donner votre adresse postale complète et d'indiquer le nombre de copies que vous désirez.

Alors que nous désirons partager le contenu de ce numéro aussi largement que possible, nous vous demandons de bien évaluer le nombre de copies dont vous avez besoin ; veuillez garder à l'esprit que le numéro est disponible en ligne, qu'une copie imprimée peut être partagée, et que l'impression et l'expédition ne coûtent pas seulement de l'argent mais utilisent aussi d'autres ressources. 

Nous aimerions remercier les donateurs qui ont financé spécifiquement ce numéro : CBM, la Commonwealth Foundation, Generalitat Valenciana/Consellería de Educación, Handicap International, le Réseau inter-institutionnel pour l’éducation dans les situations d’urgence (INEE) et Sightsavers. Nous sommes également profondément reconnaisants de l’aide apportée par la Fondation ABILIS pour ce numéro.

Le ‘handicap’
Certaines personnes parlent de « personnes souffrant d’un handicap » ou « vivant avec un handicap », tandis que d’autres défendent fermement le terme « personnes handicapées » pour rendre compte de l’impact handicapant de l’attitude de la société. Nous avons effectué de nombreuses recherches, discussions et analyses sur cette question, avant même que nous ne publions notre appel d’articles, et nous avons finalement décidé de laisser les auteurs choisir la terminologie qu’ils préfèrent. Nous espérons sincèrement qu’aucun de nos lecteurs n’en sera offensé.

Nous souhaitions illustrer deux idées principales sur notre page de couverture. Premièrement, que le handicap revêt de multiples formes et que les personnes handicapées sont aussi diverses que les autres personnes. Et deuxièmement, que les personnes handicapées sont souvent invisibles parmi les communautés de réfugiés et PDI, parce que leur handicap n’est lui-même pas toujours visible ou que leurs droits et leurs besoins sont ignorés.