Dans un monde plus connecté que jamais, de nombreux réfugiés ne parviennent pas à obtenir des informations ni à communiquer lorsqu’ils en ont le plus besoin. Paradoxalement, le fait d’avoir un téléphone ou de se connecter à Internet peut les mettre en danger s’ils ne prennent pas de mesures de sécurité.
La Colombie dispose d’un arsenal législatif sophistiqué et d’une vaste expérience en ce qui concerne l’élaboration de politiques relatives aux personnes déplacées de force. Néanmoins, de nombreux obstacles continuent d’entraver la recherche de solutions permanentes au déplacement.
La signature de l’accord de paix en Colombie n’a pas mis fin à la violence et aux déplacements
L’introduction par le Pérou d’un nouveau permis de travailler et d’étudier réservé aux Vénézuéliens qui fuient la violence dans leur pays mérite d’être louée – mais il ne fournit qu’une forme de protection temporaire limitée.
Le programme brésilien de délivrance de visas humanitaires aux réfugiés syriens et les efforts du pays pour reconnaître leurs qualifications pourraient offrir des enseignements pour la protection et l’intégration des réfugiés dans l’ensemble de la région.
Les propositions émises par l’Union des nations sud-américaines (UNASUR) en faveur d’une citoyenneté sud-américaine offrent d’éventuelles solutions alternatives pour protéger les personnes déplacées de l’intérieur et les réfugiés de la région.