Pour persuader des combattants de respecter les règles de la guerre, il est nécessaire de comprendre pourquoi les violations se produisent, comment les groupes armés opèrent, ce qu’il est possible de faire pour éviter les violations et comment engager le dialogue avec ces groupes.
L’expérience acquise en matière d’adhésion des acteurs armés non-étatiques à l’interdiction des mines peut indiquer la voie vers des approches novatrices permettant d’éviter des déplacements forcés et d’autres atteintes aux droits de la personne.
L’un des moyens pour les groupes armés d’assurer leur propre financement est d’exploiter les populations déplacées.
Les acteurs humanitaires feraient bien d’écouter les conseils des PDI lorsqu’ils planifient l’assistance à apporter à des personnes affectées par la présence de groupes armés non étatiques dans les zones où elles vivent.
Souvent, l’on considère que les groupes armés non étatiques ne disposent pas d’une légitimité suffisante pour se poser comme des acteurs potentiels de la construction des institutions chargées de la sécurité. Toutefois, lorsque ces groupes assurent effectivement le contrôle de ces dernières, ce point de vue demande à être revisité.
Depuis 20 ans, les groupes armés sont présents sans interruption dans les conflits en Somalie et participent directement aux violations des droits humains et du droit humanitaire. Aujourd’hui, la communauté internationale commence à agir pour les tenir responsables de leurs actes.
La création des Sahwa, un groupe armé non officiel hors du contrôle du gouvernement et de l’État irakiens, constituait un produit utile de la politique militaire des États-Unis.
Lorsque John G. Roberts, le Président de la cour suprême (Chief Justice) des Etats Unis, a annoncé l’arrêt rendu dans le cas Holder versus Humanitarian Law Project (HLP), il a révélé de quelle manière tragique la Cour suprême sous-estime les possibilités potentielles d’un dialogue avec les groupes armés non étatiques (GANE).
Ayant depuis longtemps adopté une approche intégrée de la politique étrangère basée sur l’engagement, la Norvège défend l’idée selon laquelle les États devraient chercher à renforcer la prévention, la protection et l’assistance par le biais du droit international et du dialogue avec les groupes armés non étatiques.
Pendant six ans, Walter Kälin a été le Représentant du Secrétaire Général des Nations Unies pour les droits de l’homme des personnes déplacées de l’intérieur. A l’occasion de son départ, nous publions ses réflexions sur ces six années et l’avenir des PDI.
En 2009, la Commission internationale catholique pour les migrations (Catholic Migration Commission - ICMC) a lancé la première phase de son processus de ‘dialogue’ par des réunions avec différents responsables d’agences clés intéressées par les différents aspects de la migration (OIM, UNHCR, OIT, UNITAR, PNUD). Cet article est en grande partie basé sur ces discussions. 1Depuis, d’autres tables rondes et réunions gouvernementales ont eu lieu à Bruxelles, New York et Washington, notamment une session avec les ambassadeurs auprès des Nations Unies à New York.
Le profilage des individus qui se déplacent est de plus en plus institutionnalisé. On leur colle volontiers l’étiquette de « travailleur migrant », « réfugié » ou « victime de la traite des personnes » mais la vie et les expériences réelles des individus ne se plient pas si facilement à une telle catégorisation.
L’organisation pour la réhabilitation des réfugiés de l’Eelam promeut l’utilisation de l’énergie solaire dans tous les camps de réfugiés du Tamil Nadu, dans le but d’encourager les individus, une fois de retour au Sri Lanka, à continuer à utiliser cette technologie.
Un nombre important d’immigrants d’Amérique centrale a déposé une demande d’asile aux États-Unis basée sur la peur qu’ils soient persécutés par des gangs.
Une étude de grande envergure menée par le Feinstein International Center (Université de Tufts) en novembre 2010, a examiné l’interaction entre migration, remboursements de dette, envois d’argent aux familles, dans le cas des Soudanais et des Erythréens demandeurs d’asile en Israël. 1
Le US Committee for Refugees and Immigrants fournit des données précieuses dans son ‘Refugee Rights Reports Cards’ mais une analyse complémentaire pourrait procurer des informations encore plus utiles.
La Colombie constitue une étude de cas instructive sur la relation entre les groupes armés non étatiques (GANE) et le déplacement forcé ainsi que le retour des populations civiles.
Une étude récente avait pour but d’explorer les dynamiques internes des milices maï-maï dans l’Est de la République démocratique duCongo et d’identifier les facteurs d’influence qui permettraient le plus efficacement de limiter les violences.
Même si quelques groupes armés protègent l’éducation et en font la promotion, de nombreux autres la négligent ou vont même jusqu’à attaquer les écoles et les élèves.
Un nombre important d’immigrants d’Amérique centrale a déposé une demande d’asile aux États-Unis basée sur la peur qu’ils soient persécutés par des gangs.