Les réfugiés maliens de Mbera, en Mauritanie, sont arrivés avec les compétences et les expériences qu’ils avaient acquises dans leur pays d’origine pour gérer les effets du changement climatique, et apprennent de nouvelles compétences en exil. Tant les réfugiés que les communautés d’accueil en bénéficient.
Les nomades réfugiés sahraouis trouvent des solutions face à l’enchevêtrement de défis climatiques qui les accable. Leurs réponses démontrent à quel point il est important que les initiatives soient flexibles et dirigées par les réfugiés.
Alors que les impacts du changement climatique ne cessent de s’intensifier, les pasteurs nomades turkana n’ont progressivement plus aucun autre choix que celui de se déplacer contre leur gré. Il faut que leurs voix trouvent un écho au niveau local et international et que les politiques s’inspirent de leurs connaissances et de leurs perspectives.
Quand les communautés locales subissent de plein fouet les impacts du changement climatique, dans quelle mesure peuvent-elles choisir comment réagir ? Et qui a pour responsabilité de leur porter assistance ?
Des réseaux de la société civile armés d’expérience, de connaissances et de passion luttent contre l’injustice climatique et s’efforcent de promouvoir les droits de ceux que les impacts du changement climatique déplacent.
Plusieurs facteurs entrent en jeu dans l’analyse des conséquences de la crise climatique en fonction du genre dans les communautés locales de Somalie/Somaliland.
Dans la sous-région du Bassin du Mékong, les peuples autochtones emploient un éventail de stratégies face aux effets du changement climatique et du déplacement lié au climat.
Dans les îles du Pacifique, les types de mobilité sont divers et nombreux. Des études de cas nous permettent de mieux comprendre les actions et les décisions des individus, des ménages et des communautés face à l’accélération de la vulnérabilité climatique.
Dans la cadre d’un projet de recherche conjoint, des chercheurs étudient avec les membres d’une communauté côtière traditionnelle du Brésil comment celle-ci est parvenue à surmonter les défis environnementaux et juridiques pour organiser sa propre réinstallation.
Les directives actuelles pour mesurer la prévalence de la traite sont inadéquates. Des estimations de la traite plus exactes exigeront la mise en place de directives normalisées et exhaustives ayant fait l’objet de tests rigoureux sur le terrain.
Ceux qui assistent les survivantes de traite ne doivent pas se focaliser uniquement sur la mise à disposition de services, mais doivent aussi renforcer la capacité des survivantes à s’impliquer dans le traitement et le soutien.
Les efforts pour combattre la traite dans l’industrie du sexe doivent respecter les décisions et les actions des travailleuses du sexe, et les reconnaître, ainsi que leurs organisations, comme des parties prenantes légitimes du mouvement de lutte contre la traite.
Les conditions d’accueil inadaptées des requérants d’asile vulnérables en Italie soulèvent de graves questions sur la légitimité des transferts de personnes victimes de traite au titre de la procédure de Dublin.
Les poursuites pénales pour les délits de traite ont une portée toute limitée. Le contentieux civil pourrait constituer un moyen de parvenir à la justice et à la reconnaissance de la responsabilité dans un cadre juridique qui placerait la victime au cœur de la procédure et prendrait en compte le traumatisme vécu.
L’affirmation d’une relation de causalité entre la traite et le financement de la terreur est mise en doute tant par le manque de preuve et la faiblesse des données que par ses implications politiques troublantes.
La migration vietnamienne vers l’Europe est un phénomène complexe et fluide, qui revêt initialement la forme du trafic des êtres humains mais qui peut également impliquer la traite ou d’autres pratiques exploitatives.
Le traitement réservé aux caravanes de migrants et de demandeurs d’asile traversant le Mexique illustre les conséquences négatives de la lutte contre le trafic des êtres humains sur ces personnes et sur leurs défenseurs
La criminalisation du trafic des êtres humains au Niger s’est traduite par un éventail d’impacts négatifs pour les migrants et les demandeurs d’asile, mais aussi pour les anciens trafiquants et les communautés d’accueil. Il convient donc de trouver d’autres solutions.
Partout dans le monde, des politiques restrictives de sécurité aux frontières sont mises en place afin de combattre le trafic, toutefois ce qui se passe réellement lorsque ces politiques sont appliquées est relativement peu discuté.
La réponse au COVID-19 appelle à une participation et à un leadership significatifs et substantiels des réfugiés.
Les difficultés pour collecter les données à propos des personnes déplacées et des communautés d’accueil sont encore davantage exacerbées dans le contexte de la pandémie de COVID-19. Toutefois, le besoin d’évaluer l’impact de la pandémie donne également lieu à des innovations en matière de collecte, de méthodologie, d’analyse et de partage d’expertise.