Prévenir le déplacement en s’attaquant à ses causes profondes exige une approche globale et une prise d’engagement de toute une série d’acteurs. Le point de départ doit être une meilleure compréhension de ces causes profondes et de leur complexité.
Pour construire une paix durable, il faut mieux comprendre les dynamiques des conflits localisés et il faut que les acteurs externes soient disposés à céder le contrôle aux acteurs locaux.
En Irak, un projet s’est attaqué aux questions complexes liées aux droits fonciers pour aider des milliers de Yézidis déplacés à retourner chez eux durablement et en toute sécurité.
La nécessité de résoudre les causes profondes du déplacement à travers la perspective du « triple nexus » humanitaire-développement-paix est de plus en plus fréquemment et largement admise. Un programme dirigé localement en RDC et en Somalie reflète cette approche et offre des enseignements et des recommandations utiles.
En Amérique centrale, un grand nombre de déplacements sont causés par la violence des gangs, la violence sexiste et les crimes de haine contre les personnes LGBT+ mais les États dans leurs réponses ne réussissent pas à en attaquer les causes profondes.
Il sera essentiel de reconnaître quelles sont les causes profondes du déplacement des Palestiniens et d’appliquer de manière objective le droit international pour trouver une solution à la question des réfugiés. Cet impératif est d’autant plus grand au vu des récentes tentatives d’ignorer totalement cette question.
Les approches collaboratives du renforcement des capacités des PDI et des communautés d’accueil en milieu urbain semblent être un moyen plus efficace de combattre les causes profondes des déplacements prolongés et secondaires dans les installations informelles de Colombie.