Déplacement palestinien: un cas d’exception?

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La RMF du mois d’octobre 2006 contient un exclusif sur le déplacement palestinien. Vingt-huit articles, provenant de l'ONU, des organisations internationales, palestiniennes et israéliennes, des académiques et groupes d'activistes, examinent les causes au sein du déplacement  palestinien de plus que les conséquences des échecs d'appliquer la loi internationale humanitaire dans les territoires occupés. Les textes et articles complets sont accessibles en ligne.

Les trois quarts des Palestiniens sont déplacés. Approximativement un réfugié au monde sur trois est Palestinien. Plus de la moitié des réfugiés palestiniens ont été déplacés à l’extérieur des frontières de leur domicile historique.

Les articles abordent l'insuccès des politiques face à la crise des réfugiés palestiniens, qui représente peut-être le plus grand échec de l’ONU depuis sa création. La communauté internationale n’a pas manifesté une volonté suffisante pour promulguer des solutions durables cohérentes avec la loi internationale et les résolutions du Conseil de Sécurité requérant Israël de se retirer des territoires palestiniens qu’elle occupe depuis 1967. Les solutions durables pour les Palestiniens déplacés ont été discutées, jusqu'à présent, sans référence aux normes légales présentes dans autres cas de réfugiés. Les droits des réfugiés, l’accès à la compensation ou à la restitution et les droits à la protection des Palestiniens vivant sous l’occupation militaire n’étaient pas le point focal lors du processus de paix d’Oslo – maintenant moribond – ni à l’effort suivant, « La feuille de route axée sur des résultats et destinée au règlement permanent du conflit israélo-palestinien sur la base de deux Etats, » parrainé par les Etats-Unis. L’annexion continue incontrôlée. Dès l’achèvement du mur d’Israël, les Palestiniens en Cisjordanie et dans la Bande de Gaza seront restreints aux enclaves non-contiguës qui constituent un huitième de la Palestine historique. Malgré un discours pro démocratique, la réponse de l’Ouest aux élections palestiniennes, confirmés internationalement comme étant justes et libres, a déclenché une crise politique et paralysé l’économie palestinienne. Les Palestiniens ordinaires souffrent face au gel des transferts de fonds nécessaires au maintien de l’assistance humanitaire et aux programmes de développement.

Nous sommes reconnaissants pour le soutien de nos donateurs, qui nous permet d’augmenter de façon significative le nombre de copies imprimées : la Fondation A M Qattan, DanChurchAid, Interpal, Jews for Justice for Palestinians, le Ministère des Affaires étrangères norvégien, Save the Children UK, le Sir Joseph Hotung Programme on Law, Human Rights and Peace Building in the Middle East, le Sultan d’Oman, Oxfam GB, l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNWRA), et le Welfare Association.