Le droit de travailler et la possibilité d’accéder aux marchés de l’emploi est essentiel pour les réfugiés, sans la réalisation de ses enjeux clefs ils ne peuvent devenir autosuffisants, construire leurs vies, assurer leur dignité et contribuer de manière positive à leurs communautés d’accueil. Les pays hôtes doivent impérativement évaluer la possibilité d’ouvrir leurs marchés de l’emploi aux réfugiés et leur faciliter ainsi l’accès à un travail décent.
Les organisations qui soutiennent les réfugiés récemment réinstallés et les aident à chercher un emploi devraient prioriser la mise à disposition d’outils leur permettant de naviguer le marché de l’emploi d’une manière durable et qui contribue à leur développement personnel.
L’octroi aux réfugiés syriens d’un droit d’accès au travail formel en Turquie a été une première étape en direction de leur intégration économique mais de nombreux obstacles persistent. Soutenu par la communauté internationale, le gouvernement turc prend des mesures pour surmonter certains de ces obstacles.
Le lancement par la Croix-Rouge danoise de son programme accéléré, qui met l’accent sur l’emploi précoce des réfugiés, offre la possibilité d’explorer la relation entre l’emploi local des réfugiés et le maintien de la vie rurale.
Les docteurs réfugiés se heurtent à de nombreux obstacles pour pouvoir pratiquer la médecine, en dépit des importantes contributions qu’ils peuvent apporter.
En Ouganda, des études de terrain sur plusieurs sites permettent d’explorer les interactions complexes entre les activités économiques des réfugiés et les économies locales dans les contextes urbains, d’urgence et de déplacement prolongé.
Au Rwanda, les réfugiés congolais bénéficient de la liberté de mouvement et du droit de travailler au même titre que les Rwandais, mais les expériences et les activités économiques de ces deux populations sont profondément différentes.
Ceux qui cherchent à soutenir le développement économique des personnes déplacées internes en Colombie doivent comprendre comment et pourquoi de nombreux déplacés internes collaborent avec des groupes armés et des organisations criminelles.
Certaines personnes déplacées et leurs communautés d’accueil ont bénéficié économiquement des conséquences du conflit dans la province syrienne de Raqqa. D’autres ont besoin de soutien – et le type de soutien nécessité changera à mesure que changeront les circonstances.
La majorité des réfugiés et demandeurs d’asile présents en Allemagne dépendent de l’assistance gouvernementale et sont confrontés à des obstacles importants les empêchant de devenir autosuffisants. Les mesures prises pour l’intégration doivent éliminer ces obstacles de manière à garantir des bénéfices mutuels à long terme pour les réfugiés et leurs nouvelles communautés.
On fait souvent référence à la littératie numérique des migrants forcés, par exemple leur utilisation de Smartphones pour organiser leur voyage et communiquer une fois arrivés à destination. Toutefois, d’autres compétences numériques, notamment celles qui sont en rapport avec le lieu de travail, jouent un rôle plus important pour faciliter leur intégration.
Investir dans le bien-être des réfugiés est un bien public mondial et la communauté internationale devrait s’efforcer de réduire la malnutrition et d’améliorer l'accès à l'éducation des réfugiés afin de contribuer au développement du capital humain et d'obtenir de meilleurs résultats économiques pour tous.
La mise en valeur des compétences des réfugiés permet de les relier à des opportunités d’emploi à l’échelle mondiale. Elle permet également un changement de paradigme, selon lequel les réfugiés ne sont plus des fardeaux pour leur pays d’accueil, mais sont, au contraire, reconnus comme des travailleurs qualifiés pour lesquels les pays devraient rivaliser.
Les diplômes de formation jouent un rôle central dans l’intégration au marché du travail des réfugiés ayant un niveau d’instruction élevé, mais leur validation pose d’immenses défis. Face à ces difficultés, la Suède et la Norvège ont pris plusieurs mesures positives.
La communauté internationale insiste de plus en plus sur la nécessité de combler le fossé entre l’humanitaire et le développement. Mais qu’est-ce que cela signifie sur le terrain au niveau des moyens d’existence des réfugiés et de leur inclusion économique ?
Une nouvelle étude sur les effets de l’assistance humanitaire en réponse à la crise syrienne met en lumière d’importants impacts positifs sur la croissance économique et la création d’emplois à l’échelle régionale.
Les permis de travail ont été au cœur du débat législatif concernant l’accueil des réfugiés syriens en Jordanie. Cette approche doit également veiller à garantir des conditions de travail décentes pour tous.
Les recherches menées auprès de réfugiées syriennes en Jordanie semblent indiquer qu’en dépit de défis importants, l’économie des petits boulots présente un certain potentiel pour aider les réfugiés à participer au sein des communautés d’accueil et stimuler leur participation à l’économie.
Des approches de marché dans le nord de l’Ouganda démontrent l’avantage qu’il peut y avoir à soutenir les marchés locaux plutôt que de distribuer de l’assistance en nature.
Il est indispensable d’améliorer l’accès au travail, mais aussi aux programmes de subsistance eux-mêmes, si nous souhaitons améliorer la vie et les moyens d’existence des réfugiés érythréens en Éthiopie.
Le régime d’assistance des réfugiés qui domine aujourd’hui semble considérer que la meilleure solution aux situations de déplacement prolongées, voire la seule, réside fermement dans l’amélioration de l’accès à l’emploi. Cependant, il est inévitable que cette approche favorise certaines personnes et en exclue d’autres, tout en ignorant également les questions politiques et sociales plus profondes qui sont en jeu.
L’aide et l’assistance que les réfugiés s’apportent mutuellement est un élément central de la vie d’un grand nombre de personnes déplacées. Reconnaître cet état des choses permet de remodeler le soutien aux personnes déplacées d’une manière plus durable et plus valorisante.
Au Kenya, les réfugiés rencontrent de nombreux obstacles pour exercer leurs droits. Le travail des parajuristes, qui promeuvent et facilitent l’accès des réfugiés à la justice et sont eux-mêmes des réfugiés, offrent un service vital que de nombreusesONG, dont le budget et le champ d’action sont limités, ne fournissent que partiellement., whose scope and budgets are limited, insufficiently provide.
Établi par un réfugié somalien réinstallé et aujourd’hui dirigé par ses enfants, le centre de ressources de Kobciye œuvre en faveur de l’autonomisation des réfugiés somaliens dans le quartier d’Eastleigh, à Nairobi.
Beaucoup de personnes parmi les quelques 50 000 réfugiés syriens à Berlin continuent de dépendre en grande partie de l’assistance publique ; certains réfugiés ont également mis en place des initiatives communautaires actives et dynamiques en lesquelles ils ont trouvé un soutien supplémentaire.
Les initiatives éducatives dirigées par des réfugiés à Java Ouest, en Indonésie, illustrent comment les communautés de réfugiés peuvent travailler avec des sympathisants pour combler les lacunes des services offerts dans les pays d’accueil, et démontrent une approche dirigée par la communauté de l’assistance aux réfugiés qui est à la fois valorisante et viable.
À Nairobi, au Kenya, le travail des organisations communautaires dirigées par, et soutenant, des personnes réfugiées lesbiennes, gays, bisexuelles, trans*, intersexes et queer (LGBTIQ), ou en appui à ces dernières, peut fournir d’importantes informations sur la manière dont les agences humanitaires peuvent forger des partenariats efficaces qui aident à garantir l’accès universel aux services.